Si l’Apis Mellifera, qui nous a inspiré le nom de notre héroïne, est bien connue de tous, grâce à sa domestication et à sa production de miel, l’abeille sauvage est aussi indispensable à la pollinisation de la nature.
Hormis son nom cette espèce a peu de rapport avec l’abeille de nos ruchers. Celle-ci est solitaire. Elle s’installe le plus souvent dans des galeries de bois mort ou des tiges creuses de végétaux afin d'y construire leurs cellules de ponte.
Plusieurs centaines d'espèces fréquentent notre continent Européen. Aujourd'hui plus de la moitié de nos 369 espèces d’abeilles sauvages sont menacées. Les causes de ce phénomène sont en grande partie connues, elles sont toutes dues aux faits de l’homme, qui par sa présence a modifié profondément les milieux naturels.
de gauche à droite
Denys Sappey Dir. Général Pullman France, Olivier James Dir. de l'agence ONF, Samuel Jolivet Dir. de l'OPIE
Afin de les aider à survivre dans cet habitat dégradé et de les étudier, l’OPIE (Office Pour les Insectes et l’Environnement), l’ONF (Office National des Forêts) et le groupe hôtelier international Pullman ont développé des hôtels pour abeilles sauvages.
Il s’agit d’un condensé de micro-habitats composés de plusieurs compartiments confectionnés avec différents végétaux, pailles, branches ...
Hôtel pour abeilles sauvages installé sur la berge des Etangs de la Minière à Guyancourt (78)
Nul doute que ces hôtels « 4 étoiles environnementales » attireront très rapidement les abeilles sauvages pour une fréquentation optimale et de nombreux visiteurs comme la reine Mellifera curieux d’en découvrir les suites.
Publié le 28/09/2011